« Royal Seyssel », Interview de Gérard Lambert, Les Caves Lambert
12 août 2019
Cloé Louveton
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Qu’est-ce que c’est le Royal Seyssel et pourquoi ce nom ?
Son existence remonte environ à 1856, on l’appelait alors le Champagne de Seyssel. Il était déjà très appréciée par de nombreux rois et reines, dont la famille de la Maison Royale de Savoie et également la reine Victoria, qui est venu à plusieurs reprises dans la région. En 1901, les familles Varichon & Clerc à l’origine de ce vin, le baptisent alors du nom de « Royal ». Ce nom lui apporte une grande notoriété qui dépasse très vite nos frontières pour se diffuser au Royaume-Uni et aux Etats-Unis notamment. C’était la première méthode champenoise vendue dans le monde. A cette époque là il n’y en avait pas beaucoup d’autres… Seyssel a été la première commune de France à demander l’Appelation d’Origine Controlée. Le Royal Seyssel est le fleuron de l’AOC Seyssel depuis plus d’un siècle. Nous sommes fiers d’avoir fêté son 115ème anniversaire en 2016.
Quelle est la particularité du Royal Seyssel ?
Sa particularité réside dans son originalité. Il est composé des deux cépages emblématiques de Seyssel : l’Altesse (« Roussette ») et la Molette, ce qui en fait un vin unique au monde apportant une véritable alternative aux mousseux, crémants ou autres « sparkling wines” souvent issus des mêmes cépages. La vinification soignée (entre 36 et 72 mois de prise de mousse, ce qui est très largement supérieur à la législation qui impose un minimum de 9 mois) que nous nous sommes fixés en fait un vin apprécié et reconnu pour sa finesse et son originalité. Nous venons d’être classés, fin 2018, parmi les meilleures méthodes champenoise du monde avec les champagnes, les crémants.
A quand un Royal Seyssel bio ?
Il est en train d’être certifié bio mais il faut des années pour obtenir la certification… Mes vins tranquilles blancs et rouges l’ont déjà. Mais pour les bulles, la première cuvée bio étant de 2017, elle sera commercialisée en 2020 ou 2021. Avec mon épouse, nous misons sur la qualité et nous souhaitons redonner toute ses lettres de noblesse à ce grand vin.
Sophie Extier / Jérôme Louveton
